Bulletin d’information de Jean-Louis ARNAUD – Président du RC de GORDES
« L’homme du midi ne ment pas … Il se trompe » (Tartarin – Alphonse Daudet)
Proverbe
L'aïguo gasto lou vin
La carreto, lou camin,
La fremo, l'homme.
AGENDA
- le 5 Novembre : Réunion statutaire de travail
(Tout le club) Blé de Noël
19h30 Salle des Fêtes de Gordes
- le 12 Novembre : Apéritif statutaire chez Pierre Do
et Bernadette MALGOIRE
- le 19 Novembre : Repas statutaire Sous l’Olivier
- le 26 Novembre : Apéritif statutaire chez Daniel
et Lydie HERBERT
Les ANNIVERSAIRES :
Le 01/11 – Daniel LORENZO
Le 08/11 – Muriel FLAMENT
Le 19/11 – Muriel APPY
Le 25/11 – Eliane VAN CLEEMPUT
LE BOL DE RIZ (Club de Pertuis à Lourmarin le 11/10)
Environ 200 personnes pour cette soirée traditionnelle, avec apéro-jazz-manouche, paella Valenciana hétérodoxe, chèvre frais, tarte aux pommes, vins de pays, tombola, piano à bretelles et guinche. Soirée chaleureuse, avec plus de rotariens du Sud Luberon que d’ordinaire, des rencontres sympathiques et une bonne action pour une école à Haïti. Nous avons croisé notre past-président , le verre à la main, apparemment en bonne forme . Belle soirée . (Corinne, Lydie et DH)
APRES-MIDI MUSICAL pour la Maison de retraite.
(Club de Gordes, Salle des Fêtes, le 16/10)
Une quarantaine de pensionnaires, le personnel accompagnant et 9 Rotariens et conjoints ont participé à un récital de chansons françaises et de quelques standards en fredonnant, en reprenant en chœur,en frappant dans les mains et même en esquissant quelques pas de danse. Brioches, mandarines sans pépin et jus de pomme ont permis de clôturer l’évènement qui apporté un peu de gaîté à nos anciens…
Le 15/10/2012 – Sous l’Olivier
Bernard Lucchini, du club d’Aubagne vient avec son épouse Janine nous expliquer et livrer le blé de L’Esperance dont il est l’émissaire rotarien.
Il nous explique que l’association du même nom a plus de 25 ans, qu’elle s’appelle Maggy Roubaud en hommage à une journaliste de FR3 Marseille qui l’a soutenue, qu’elle a été créée par son toujours Président Edmond Maurin, inventeur de la BANETTE (pain). Son but est d’aider les enfants hospitalisés et les handicapés.
L’opération consiste à déposer chez des commerçants des sachets de blé à semer à 1 €, conditionnés dans un présentoir-tirelire de 50 sachets.
Traditionnellement il seront semés dans une coupelle le 4/12 (Ste Barbe) pour devenir le blé en herbe qui est déposé sur la table du Gros souper le soir de Noël.
Notre action : « faire sourire un enfant à l’hôpital » correspond à la finalité de l’association qui investira notre recette (et plus si nécessaire) pour faire aboutir notre idée.
Explications lumineuses et non étonnantes car "Lucchini" vient du latin Lux...lumière. Notre lanterne a été bien éclairée!
Auparavant, le président aura célébré notre visiteur-rotarien-représentant, par son acrostiche traditionnel : Le blé de l’Espérance /Une lumière pour l’enfance./C’est une belle idée Provençale !/C’est un beau cadeau calendal !/ Habillé en Père Noël Bonheur,/Illumine les malades d’un plaisir guérisseur/ Ne fais pas autre chose Bernard,/Impose à l’hosto, le sourire aux moutards !
Jean-Louis qui croit en cette opération, motive ses troupes en expliquant que la vie réelle d’un club repose sur l’action qui permet de respecter notre devise : « Servir d’abord ».
La morale du jour en rajoute en prêchant : « Il faut aimer le travail ».
Eric aura protocolé cette soirée en annonçant le menu Pastilla-ratatouille-chèvre frais, suprême de volaille/ gingembre / carotte des sables, panacotta / pistache / gigerine à l’orange.
Pour terminer échange de fanions avec le commentaire de plus en plus détaillé, imagé et irrésistible de Maurice…qui se dirige vers le One Man Show…
Cadeau apprécié : chacun s’en va avec 2 boites de sachets acceptées avec un vrai sourire……
Au verso, compte rendu de la formation du 18/10/12
rédigé par José Grimaud – ADG …/…
SEANCE DE FORMATION du 18 octobre
Le Conférencier est Philippe JEAN, membre du Club de CASSIS, Past Gouverneur et responsable du Pôle Formation au District.
Son exposé a été basé sur quatre thèmes, qui recouvrent fort bien notre mouvement, son organisation, et son action.
1°) Qu’est-ce qu’un Club service ?
Cette question a été pour lui l’occasion de rappeler pour tous les auditeurs l’histoire du Rotary, créé en 1905 par Paul HARRIS , avocat à CHICAGO avec trois autres professionnels, et l’évolution rapide de cette organisation naissante d’un point de vue strictement professionnel vers un objectif beaucoup plus large qui était la vie en société, et comment l’améliorer. Leur première action de service fut l’installation de WC publics à CHICAGO, qui ne fut pas sans difficultés, car elle dérangeait des intérêts particuliers.
A partir de cette histoire, Philippe nous expliqua qu’elles étaient les différences entre le ROTARY, d’une part, les autres clubs services, tels le LIONS, et enfin les ONG (Organisations non gouvernementales) présentes un peu partout dans le monde tant il y a de besoins.
2°) Pourquoi faire des actions locales ou internationales ?
Le ROTARY est un club « SERVICE « et sa devise est « SERVIR « .
SERVIR à quoi, à qui, où, pourquoi ? Ou en résumé, pourquoi sommes-nous Rotariens ?
S’il s’agit seulement de nous réunir entre nous autour d’une bonne table, pour bien rigoler, inutile d’être rotarien. Est-il même besoin d’une association loi de 1901 ? Et dans l’affirmative, une association type joueurs de boule, de scrabble, de pétanque, ou de bridge ne suffirait elle pas en s’appelant « Association des bons vivants «. Non, nous ne sommes pas là que pour cela. Il est évident que le coté camaraderie est indispensable si l’on veut qu’il y ait une bonne entente favorisant un travail collectif. Mais cela ne suffit pas. En prenant conscience, dans nos métiers respectifs, du monde qui nous entoure, nous voyons journellement les besoins énormes non satisfaits.
En matière de santé, nous sommes sollicités tous les jours par le Téléthon, la Sclérose en Plaque, Alzheimer, le Cancer, les maladies génétiques, le cerveau, le cœur, etc …Pouvons-nous rester indifférents à ces maladies qui nécessitent des sommes très importants pour la recherche, que les pouvoirs publics n’ont jamais su, encore moins aujourd’hui, réunir.
En matière d’éducation, 20% des enfants entrent en 6° sans savoir correctement lire, écrire ou compter. Ceci nous touche forcément de très prés. L’illettrisme n’est-il pas un fléau majeur de nos sociétés modernes, sur lequel nous sommes en capacité d’agir.
En matière de catastrophe humanitaires, pouvons-nous rester indifférents devant les conséquences d’un tsunami en Asie, d’un tremblement de terre en HAITI, ou autre ? Ces populations pauvres méritent elles d’être accablées par une catastrophe, dont elles ne sont aucunement responsables, sans que nous levions un sourcil ?
Je pourrais continuer longtemps. Les besoins sont immenses, voire infinis. Il y a du travail et la réponse à la question deux semble évidente.
3°) Pourquoi faire un plan stratégique ?
Bonne question, qui n’a pas trouvé sa réponse, puisqu’aucun club de notre secteur, n’a de plan stratégique, bien que dans les faits, on s’en inspire. Notre orateur explique que notre Président International, notre Gouverneur, notre Président de club changent tous les ans. Des actions importantes ne peuvent être entreprises (par ex Polio +) que s’il y a continuité. A l’échelle d’un club, rien ne peut être fait si chaque Président change tout tous les ans. Il faut donc décider d’un Plan Stratégique, sur 3 ans, qui s’impose et permet une continuité dans l’action.
4°) Le Parrain, acteur du recrutement et de fidélisation
Pour pouvoir faire des actions, il faut être assez nombreux, sinon la charge de travail pour les quelques-uns qui travaillent est écrasante. Un club ne peut prospérer et faire des actions qui si un nombre relativement important est actif. D’où la nécessité de recruter et de bien recruter pour fidéliser. Rien ne sert de recruter à tour de bras s’il y a erreur de casting et si les nouveaux membres s’en vont rapidement. D’où le rôle essentiel du parrain qui doit trouver, décider, faire rentrer le petit nouveau, et surtout l’accompagner ou début pour qu’il ne se sente pas perdu.
Voilà un résumé de ce que j’ai retenu de cette soirée fort intéressante, qui j’espère a été instructive pour les 32 personnes présentes.
Merci à Philippe JEAN.
Votre ADG
