MORALE7GOURMANDISE
IL FAUT COMBATTRE LA GOURMANDISE.
Aujourd’hui on dirait la Malbouffe.
MAXIME. La force de l’esprit, comme celle du corps, est le fruit de la tempérance. User sans abuser. Pour vivre longtemps mets un frein à ta gourmandise.(la tempérance = sobriété . Rappelons qu’avec la prudence, le courage, la justice cela correspond au 4 vertus cardinales de Platon)
ILLUSTRATION. « LES EPICES » Une histoire écrite par le Chanoine Schmid .
Un Prince, étant à la chasse, fut surpris par un orage et obligé de se réfugier dans la chaumière la plus voisine.
Il y entra au moment où les enfants étaient à table, rangés autour d’une grosse écuelle de bouillie faite avec du gruau d’avoine. Tous mangeaient de fort bon appétit et la santé brillait sur leur joue, fraiches comme des roses.
« Comment se fait-il, demanda le prince à sa mère, que l’on puisse manger avec tant d’appétit d’un mets aussi grossier et qu’avec cela on ait des couleurs si fraiches et une si brillante santé ?
La mère répondit : »Cela dépend de 3 sortes d’épices dont j’assaisonne cette nourriture ;
a)D’abord il faut que mes enfants gagnent leur déjeuner par le travail.
b) Ensuite, je ne leur donne rien à manger en dehors des repas, afin qu’ils aient faim en se mettant à table.
c)Enfin, je les habitue à se contenter de ce que je leur sers, en ne leur faisant jamais gouter de friandises.
CONCLUSIONS.
1) La sobriété veut que je prenne la nourriture nécessaire, sans abuser de la quantité des aliments, ni rechercher des mets trop raffiné. L’intempérance nuit à la santé et épuise peu à peu le corps.
2) Je ne serai pas de ces gourmands qui ne songent qu’à manger, qui se préoccupent de ce qu’on leur servira à table et s’en réjouissent d’avance, qui continuent à manger, lorsque leur faim est apaisée, pour le seul plaisir qu’ils y trouvent. Il faut manger pour vivre et non vivre pour manger.
3) J’userai modérément des bonbons, friandises dont l’abus est nuisible à la santé. Si j’ai quelques centimes d’euro à dépenser je les donnerai aux restos du cœur plutôt que d’acheter des sucreries.